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4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 14:35

 

 

La peinture de Claire Alary parle de ses voyages réels ou imaginaires. L’artiste se sent aussi bien chez elle devant la Loire qu’au fin fond de la brousse africaine. Elle travaille des médiums aussi divers que le collage, le vitrail, la peinture, la gravure, l’image numérique, le bogolan et tout récement la terre. 

Tout peut prendre sens dans son travail dans la mesure ou cela sert son besoin de créer des formes, non pas nouvelles mais au contraire reconnues et reconnaissables, une femme, un arbre, des organes, un crapaud... un monde en perpétuel renouvellement, des formes archaiques qui jaillissent de la matière gravée, striée, malmenée. 

“C’est notre regard qui doit changer pour que la vie jaillisse autour de nous” nous dit très simplement cette artiste boulimique.On pourrait penser à Paul Klee, à Alechinsky ou bien à Dubuffet mais aussi aux peintures rupestres des peuples dit primitifs, à la peinture des origines et de l’instinct. Peinture où les matières sont présentes sous leur formes brutes, boue, terre, ocres et tous les restes, résidus, cendre que l’on peut incorporer. Une peinture-cuisine, avec ses recettes et ses préparations. Une peinture qui crée des choses inédites et aléatoires.

 

 texte extrait de “conversations avec l’artiste” janvier 2008. R Clément.Journaliste

 

 

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